Colère de Thierry VELU, Président du Groupe de Secours Catastrophe Français.

Le Président des sapeurs-pompiers humanitaires du GSCF est plus que remonté.

En effet, depuis 10 ans le GSCF se bat pour trouver des solutions pour les personnes sans domicile fixe. Ceci, même si l’objectif premier de l’association est de procéder à des sauvetages et missions de secours lors de catastrophes naturelles et/ou humaines, la situation des personnes qui se retrouvent à dormir dehors, à mourir dans nos rues, a fait que le GSCF a décidé de soutenir les personnes sans abri.

Pour cela, nous avons mis en place un kit de survie, dont la valeur avoisine les 180 euros.

Même si ce kit n’est pas une solution, il permet à des personnes de survivre lorsqu’elles ne sont pas prises en charge par les services sociaux.

Parallèlement, le Président du GSCF interpelle l’ensemble de la classe politique depuis plusieurs années. Il a publié le 27 novembre dernier un manifeste, que vous trouverez en lien : Manifeste pour un changement de politique concernant la prise en charge des personnes à la rue

Ce manifeste, qui n’a reçu aucune réponse, hormis de la part de Jean LASSALLE et de Frédéric LEFEBVRE, permettrait de sortir de la rue les primo-arrivants. L’objectif étant, et vous le comprendrez, d’éviter la rue, qui est une véritable torture psychologique pour ces personnes.

Alors oui, le Président du GSCF est remonté, remonté parce qu’il sourit aux dialogues de certains contestataires de la classe politique, qui parlent de solidarité et de soutien pour les personnes qui n’ont que les minima sociaux, alors qu’ils n’ont jamais pris le temps de répondre aux attentes du GSCF.

Ils n’ont pas pris le temps, non plus, de répondre à notre manifeste.

Nous sommes surpris de la montée très rapide d’une cagnotte (et nous ne souhaitons pas polémiquer là-dessus) faisant suite à un combat de boxe improvisé entre un gendarme et un boxeur professionnel.

En effet, chaque année le GSCF a un déficit de plus de 30 000 euros pour les actions effectuées en faveur des personnes sans abri.

Alors que devons-nous faire? Casser des vitrines? Mettre un gilet jaune? Taper sur l’ordre public? Mettre le feu et dresser des barricades?

On ne comprend plus.

En effet, à chaque ouverture de cagnotte pour ces personnes qui souffrent, nous ne récoltons que très peu de dons.

Alors oui, le débat pour une justice sociale et des manifestations, Thierry VELU vote pour, mais le GSCF, qui est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) et qui peut être un contre-pouvoir pour protéger les personnes qui souffrent dans le monde, souhaite lancer, à son tour, une cagnotte Leetchi, pour un combat de rue que nous pouvons gagner en faveur des personnes qui souffrent en France.

Ce combat est ouvert, si vous souhaitez y participer, jusqu’à la fin du mois.

L’ensemble des dons récoltés sera utilisé en faveur des personnes sans domicile fixe.