Un vol de la compagnie d’Ethiopian Airlines s’est écrasé peu après son décollage dimanche matin d’Addis Abeba. Les 157 passagers et membres d’équipage, dont 7 Français, sont morts dans le crash.
Un Boeing 737 d’Ethiopian Airlines qui effectuait la liaison Addis Abeba-Nairobi, s’est écrasé dimanche matin peu après le décollage et les 157 personnes qui se trouvaient à bord ont péri dans l’accident. 7 Français se trouvaient notamment à bord de l’appareil. Les Kényans forment le plus gros contingent avec 32 victimes, suivis de Canadiens (18), d’Ethiopiens (9), d’Italiens (8), de Chinois (8) et d’Américains (8). L’appareil comptait également 7 Britanniques et 6 Egyptiens. Le vol ET302 s’est écrasé quelques minutes après le décollage, “causant la mort de tous les 149 passagers et 8 membres d’équipage à son bord”, a annoncé la compagnie aérienne dimanche dans la matinée.
L’appareil avait décollé à 08H38 (6h38, heure française) de l’aéroport international Bole d’Addis Abeba et “perdu le contact” six minutes plus tard. Il devait atterrir à Nairobi vers 10H30 (8h30, heure française). Les conditions météorologiques étaient bonnes dimanche matin à Addis Abeba.
L’appareil s’est écrasé dans la région de Bishoftu en région Oromia, à une soixante de kilomètres au sud d’Addis Abeba.
Le pilote avait demandé à rentrer à Addis Abeba
Selon le PDG de la compagnie, le pilote du Boeing 737 avait fait part de “difficultés” et avait demandé à rentrer sur Addis Abeba. L’autorisation de faire demi-tour lui avait été accordée. La compagnie Ethiopian Airlines, détenue à 100% par l’Etat éthiopien, a connu une très forte expansion ces dernières années. Sa flotte compte plus de 100 appareils, ce qui en fait la plus importante sur le continent africain.
Le Boeing 737-800 MAX qui s’est écrasé était un appareil récent livré courant 2018 à la compagnie.
Le dernier accident grave d’un avion de ligne d’Ethiopian Airlines est celui d’un Boeing 737-800 qui avait explosé après avoir décollé du Liban en 2010. Les 83 passagers et les sept membres de l’équipage avaient été tués.
Source: Le Journal du Dimanche