Cette expression provient du Moyen Age, où en l’absence de réseau de distribution d’eau, les ancêtres des pompiers n’avaient d’autre choix que de «saper» les bâtiments voisins, c’est-à-dire les abattre par la base afin d’isoler l’incendie.
Leurs fondations détruites à la hache, les bâtiments (majoritairement en bois) s’écroulaient, ce qui empêchait que les flammes ne se propagent. Faute de combustible, le brasier s’éteignait alors de lui-même.
Une technique encore utilisée après l’invention des premières lances à incendie alimentées par des pompes manuelles (d’où le terme «pompier»), au XVIIe siècle. Les deux méthodes étaient alors employées.
Le nom de «sapeur-pompier» est ensuite définitivement entré dans le langage courant au XIXe siècle, avec la création de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris par Napoléon Bonaparte.