
Lors d’un séisme ou de toute catastrophe majeure, la recherche de victimes sous les décombres est une véritable course contre la montre. Il ne s’agit pas seulement d’agir vite, mais aussi de comprendre le contexte, de disposer de l’expérience nécessaire, et surtout, d’avoir le matériel adéquat pour maximiser les chances de sauvetage.
Pour Thierry Velu, président fondateur du GSCF, cette mission est une vocation. Ayant vécu son premier séisme à l’âge de 18 ans, il compte aujourd’hui plus de 30 interventions sismiques et plus d’une centaine de missions humanitaires à l’international. Sa priorité reste inchangée : améliorer sans cesse les moyens et méthodes de recherche de victimes.
Lors du séisme au Népal, le GSCF avait réussi à localiser deux personnes ensevelies, étant alors la seule organisation internationale à avoir extrait des victimes vivantes des décombres. Plus récemment, lors du séisme en Turquie, trois personnes ont pu être retrouvées grâce à leur intervention. Des résultats importants, mais que Thierry Velu juge encore insuffisants : « Nous pouvons faire mieux. »
Pour cela, il insiste sur la nécessité de combiner trois éléments essentiels : du matériel de pointe, un entraînement intensif, et une stratégie ciblée. Dans cette optique, le président du GSCF travaille actuellement à la constitution d’équipes spécialisées, formées exclusivement à la localisation de personnes ensevelies.
Depuis plusieurs semaines, des études sont menées sur de nouveaux équipements de détection, et une réflexion stratégique est en cours pour structurer ces nouvelles équipes.
D’ici les prochains mois, le GSCF prévoit l’acquisition de matériel hautement sophistiqué, capable de renforcer significativement l’efficacité des opérations sur le terrain.
Des investissements importants sont ainsi programmés. Pour Thierry Velu, il ne s’agit pas simplement de renforcer la logistique, mais d’un véritable engagement moral : ne jamais renoncer à une vie qui peut être sauvée.