Le Groupe de Secours Catastrophe Français, qui a pour premier objectif d’intervenir lors de catastrophes naturelles ou humaines sur le plan international et national, agit en faveur des personnes sans domicile fixe depuis 2010.
Mise en place du ruban vert
En 2013, un ruban vert est mis en place. L’objectif premier de ce ruban vert est que, tant qu’il y aura des personnes abandonnées dans la rue, il y ait des citoyens qui portent le ruban vert en signe d’indignation et de protestation.
Ce ruban vert n’a pas été choisi au hasard. Nous avons vérifié la disponibilité de celui-ci auprès de l’INPI et sur les différents réseaux sociaux. De plus, la couleur choisie, vert, est relative à l’espoir qu’elle symbolise.
Ainsi, afin que ce ruban vert ne soit pas détourné de son objectif premier, le soutien en faveur des personnes à la rue (SDF), celui-ci a été déposé à l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) en date du 1er mai 2013, sous le numéro 13 4 002 270, par Thierry VELU (cf communiqué du 23 septembre 2019).
Un nouveau dépôt a été effectué dernièrement auprès de l’INPI, pour renforcer le dépôt initial.
Or, depuis quelques temps, de nombreuses structures utilisent le ruban vert en guise de symbole, notamment pour le don d’organes et de tissus, le harcèlement scolaire, ou encore à des fins écologiques.
Depuis des semaines, le GSCF signale que ce ruban vert est déposé en tant que marque.
Si le GSCF autorise la diffusion de ce ruban vert dans le cadre des soutiens envers les personnes SDF, l’association ne peut concevoir qu’il soit détourné de l’objectif que nous nous étions fixés, même si chacune des causes pré-citées est louable et importante.
Ainsi, par un deuxième communiqué via nos réseaux sociaux, notre site internet, et auprès des médias, le GSCF souhaite signaler qu’il entamera des procédures, par l’intermédiaire de son conseil, pour toute utilisation du ruban vert à des fins autres que le soutien aux personnes sans domicile fixe.
Le GSCF ne peut concevoir que des médias, qui ont pour devoir de vérifier leurs informations avant de les diffuser, continuent à communiquer sur le ruban vert dans les usages détournés évoqués ci-dessus.
Néanmoins, le GSCF reste à l’écoute de l’ensemble des associations qui l’utilisent pour trouver des accords amiables et qui vont dans le bon sens, tant pour protéger les intérêts de ces structures que pour protéger la cause des personnes SDF que le GSCF défend depuis des années, faisant face à l’ignorance des gouvernements successifs quant aux solutions pérennes qu’il propose.
Nous ne pourrons être tenus pour responsables de toute action en justice qui porterait préjudice à une association, étant donné que nous lançons depuis des semaines des appels au retrait de ces utilisations détournées du ruban vert, sollicitant les multiples structures pour une communication précise sur ce ruban vert, signe distinctif de soutien et d’indignation envers les personnes qui vivent dans nos rues.
