Les sapeurs-pompiers du GSCF face aux situations d’urgence

Quand une catastrophe naturelle survient, c’est une course contre la montre qui démarre pour les sapeurs-pompiers humanitaires du GSCF.

En effet, il faut être capable de partir dans les heures qui suivent, pour secourir le plus grand nombre possible de victimes.

Mais comment nos équipes se mobilisent-elles?

Cellule de veille

Une équipe du GSCF surveille quotidiennement l’actualité relative aux catastrophes naturelles et/ou humaines. C’est de cette manière que nous alimentons la rubrique “Infos catastrophes” de notre site.

C’est grâce à cette veille régulière et quotidienne que nous avons connaissance très rapidement des cyclones qui menacent, des séismes qui viennent de se produire, des inondations, etc.

En cas de catastrophe de grande ampleur, l’équipe de la cellule de veille décide d’activer la cellule de crise du GSCFqui comporte 4 niveaux d’activation.

Mobilisation des équipes

Quand l’ampleur de l’événement est avérée, il faut constituer nos équipes le plus rapidement possible. En effet, une fois qu’ils ont été contactés pour faire partie de la mission de secours, nos sapeurs-pompiers ont peu de temps pour réagir, notamment auprès de leurs employeurs.

Il faut aussi contacter les ambassades concernées, proposer notre aide aux pays touchés par le cataclysme qui vient de se produire.

Dans le même temps, le siège du GSCF se doit de trouver des moyens de transport rapidement, en prenant en compte une grande quantité de matériel à acheminer.

En effet, nous disposons de notre propre matériel de secours, tel que des vibraphones, des sacs médicaux, du matériel de soins, des tronçonneuses, des unités de traitement de l’eau…

Mais nous acheminons également du matériel à destination de la population en détresse, comme le nécessaire de premiers secours, des unités de potabilisation de l’eau qui resteront sur place, des médicaments, etc.

Lors de nos nombreuses missions d’urgence, en moyenne nous arrivons sur les lieux de la catastrophe au maximum 48 heures après que celle-ci ait frappé.

Les sapeurs-pompiers du GSCF agissent de manière bénévole. Ils partent pendant 8 jours consécutifs, sur leur temps de repos et/ou congés.

Nous avons déjà vécu des Noël ou des Nouvel An alors que nous étions en mission, comme ce fut le cas en 2003 par exemple suite au séisme en République islamique d’Iran, en 2004 également, lors de notre intervention suite au tsunami ayant frappé l’Indonésie…

Il arrive aussi qu’un de nos adhérents célèbre son anniversaire en portant secours aux sinistrés.

Devenir sapeur-pompier bénévole au sein du GSCF est une vocation à part entière, c’est un acte de dévouement, de solidarité au point, parfois, de se priver de certains moments précieux.

Mais quand ils sont en mission, les membres du GSCF sont comme hors du temps. Plus rien ne compte à ce moment-là sauf sauver le plus de personnes possible, secourir le plus grand nombre.

Ces missions marquent les esprits, et laissent inévitablement des traces. Mais elles rendent aussi ces hommes, ces femmes, toujours plus déterminés à venir en aide aux plus démunis.

Nous remercions l’ensemble de nos partenaires et de nos donateurs qui, à chaque mission, nous soutiennent.

La force de nos sauveteurs, c’est vous !