Coralie DE LAENDER a 32 ans et elle est infirmière dans le département 59.
Coralie DE LAENDER travaille depuis une dizaine d’années au CHU, le centre hospitalier universitaire de Lille, au service réanimation. En discutant un jour avec l’une de ses collègues, Coralie apprend l’existence du GSCF. En 2017, elle prend contact avec l’association et s’inscrit. Sa première mission sera à Saint-Martin, juste après l’ouragan Irma qui s’est abattu sur l’île.
Coralie décrit ses émotions en arrivant sur place : « C’était stressant, mais j’avais confiance en l’équipe avec laquelle je me trouvais. C’était très choquant d’arriver sur une île paradisiaque où tout est dévasté ! Les gens ont subi de lourdes pertes humaines et matérielles. »
Pour Coralie, l’expérience fut bouleversante, mais aussi très enrichissante. Elle explique : « Je suis partie en binôme avec une doctoresse de l’équipe du GSCF. Notre travail était d’aller en maraude. Nous allions voir les gens directement pour savoir s’ils avaient besoin de soins, par exemple. Beaucoup de sinistrés rencontraient des soucis de santé, avec, parfois, de grosses blessures. »
Les autres missions de Coralie DE LAENDER ont été de retourner à Saint-Martin dans le cadre d’un soutien sanitaire après l’ouragan. Elle s’est ensuite rendue au Liban après l’explosion au port de Beyrouth et au Congo il y a deux ans. Coralie raconte : « Chaque mission est unique. Le Liban, c’était très fort aussi. Lorsque je suis arrivée sur place, j’ai pu voir le chaos. Notre équipe du GSCF a rejoint une équipe de sapeurs-pompiers libanais qui cherchaient leurs collègues disparus. Tous travaillaient sans dormir. »
Depuis, Coralie n’a pas pu effectuer d’autres missions ni même se rendre aux stages de cohésion proposés par l’ONG, faute de temps. Elle a participé malgré tout à trois stages depuis son adhésion. « Avec le GSCF, j’ai pu rencontrer des personnes formidables et engagées », dit-elle.
Coralie DE LAENDER ajoute : « Le GSCF grandit chaque année et Thierry Velu, le président, met tout en œuvre pour que l’ONG conserve son côté familial. C’est une ONG dans laquelle je me sens bien, c’est vraiment chouette d’y adhérer ! Je suis très fière d’en faire partie », termine-t-elle avec un grand sourire dans la voix.