Émilie Landerneau est infirmière vétérinaire et sapeur-pompier volontaire à Brionne, dans le département 27.
Dans l’Eure, Émilie partage son temps entre ses deux activités. Elle a connu le GSCF par l’intermédiaire des réseaux sociaux il y a cinq ans. Elle souhaitait œuvrer dans l’humanitaire tout en pouvant exercer son activité de sapeur-pompier. C’est lors d’un stage pour devenir caporal au sein de sa caserne qu’elle fait la connaissance d’un bénévole de l’ONG. « Cette personne a pu répondre à toutes mes questions et me diriger vers l’ONG. J’ai rejoint l’équipe avec enthousiasme », déclare Émilie.
Émilie Landerneau fait également partie de l’association Urgence SDF, qui a été créée par le GSCF. Elle explique comment elle y est entrée : « Le responsable de la région de l’Eure, Gentil de Passos, organise tous les ans des maraudes pour les SDF. Il m’a proposé de participer à l’une de ces maraudes, et ça m’a plu. »
Émilie raconte une journée de maraude : « On part avec des sacs. On appelle ceux-ci des kits de survie. » Dans ces kits se trouvent différents kits : hygiène, froid, de secours, etc. ; tout ce qui peut aider les sans domicile fixe à passer l’hiver dans la rue. « On arpente les rues à la rencontre de ces personnes. On les aborde, on leur demande leurs besoins dans un premier temps, avant de leur proposer de les aider avec notre kit de survie ; l’objectif étant également de dialoguer avec eux. »
À l’international, Émilie a effectué plusieurs missions. En Albanie, en 2019, après un tremblement de terre ; à Beyrouth après l’explosion du port en 2020 ; et en Ukraine, cette année 2022, durant la guerre. Chaque mission a marqué Émilie Landerneau : « En Albanie, les gens étaient terrorisés face à une éventuelle réplique. À Beyrouth, les équipes de secours étaient en plein désarroi. Elles avaient tout perdu. Leur caserne avait été en grande partie détruite. Malgré tout, ils ont réuni tous leurs efforts pour soutenir la population locale. J’admire leur courage ! En Ukraine, j’ai été stupéfaite par la solidarité, et j’ai été étonnée par l’accueil exemplaire des Polonais envers leurs voisins. »
À chacune de ces missions, du matériel de premiers secours, des kits d’hygiène, etc. ont été apportés.
Émilie termine : « Mon métier d’infirmière vétérinaire m’a aidée lors de ma mission à Beyrouth. Un chien de sauvetage était blessé aux coussinets, et j’ai pu aider cet animal en difficulté. »
Émilie est une amoureuse des animaux. Elle possède d’ailleurs un chien de sauvetage et espère qu’un jour, tout comme elle, lui aussi pourra sauver des vies !
