Fabien LANDERNEAU est un sapeur-pompier volontaire âgé de 43 ans. Il demeure dans le département de l’Eure.

De profession, Fabien LANDERNEAU est professeur d’anglais en collège, à Saint-Georges-du-Vièvre, et il est sapeur-pompier volontaire dans la commune de Lieurey.

Fabien connaît le GSCF depuis quelques années. Il y est entré en tant qu’adhérant en 2019 grâce à une connaissance faisant partie des équipes. Avec la pandémie de Covid-19, Fabien n’a pas pu faire de stage de cohésion, mais il a participé à une mission en Belgique l’été dernier suite aux inondations dans ce pays, comme à Liège, et aussi en Allemagne. 

Fabien décrit son rôle sur place : « Nous sommes arrivés peu de temps après la catastrophe et nous avons apporté notre aide à la population sous forme de kits d’hygiène et d’eau. Nous avons aussi participé aux recherches de personnes disparues. Nous étions équipés d’un drone, et les autorités nous ont demandé de vérifier la stabilité d’un pont avec ce matériel. » 

Ce qui a beaucoup touché Fabien LANDERNEAU lors de cette mission, c’est l’accueil de la population, surprise de voir des secours français, selon lui : « La population était très reconnaissante de nous voir ! Nous avons eu droit à de grands mercis. » Fabien se souvient de personnes faisant du feu, en soirée, devant leurs habitationssinistrées, et qui proposaient aux sapeurs-pompiers humanitaires de les rejoindre pour le dîner : « Ils n’avaient pourtant plus rien et c’est nous qui leur portions des vivres ! Je trouve ça incroyable ! »

Quant à la formation de drone, le GSCF recherchait des candidats pour intégrer l’équipe. Fabien LANDERNEAU a dû passer un diplôme. Il attend maintenant la partie pratique, que l’ONG doit lui faire passer.

Avec le GSCF, Fabien a pu aussi intégrer Urgence SDF juste après sa mission en Belgique. Mais il n’a pas pu encore participer à des maraudes pour le moment. 

Fabien termine : « J’aime le GSCF et je suis heureux d’en faire partie. Je souhaitais aider une ONG, mais on sait rarement à qui l’on donne ! Aujourd’hui, je suis en confiance. C’est vraiment une ONG à dimension humaine. On voit la direction, et on sait où va et à quoi sert l’argent ! »