Yacine LAKHAL est un sapeur-pompier professionnel de 35 ans.
Il exerce depuis 2021 à Aire-sur-la-Lys, dans le département du Pas-de-Calais. Avant cela, il était à Saint-Laurent-Blangy, près d’Arras, à la prise d’appels du 18 et au centre opérationnel du CODIS. Il a exercé également au sein de la BSPP, la « brigade de sapeurs-pompiers de Paris ».
Il a connu le GSCF en ce début d’année 2022, suite à la parution d’un article concernant un collègue sapeur-pompier (Mickaël CANLERS) qui exerce également dans le département du Pas-de-Calais.
Souhaitant s’investir dans l’humanitaire, et notamment auprès d’une ONG de sapeurs-pompiers, Yacine a rejoint le GSCF.
Très vite intégré au sein de l’organisation, il a pu participer à la seconde mission de soutien en Ukraine. « J’ai été contacté rapidement pour réaliser une mission en Ukraine suite au conflit. » Il a pu apporter sur place, avec son équipe, des denrées alimentaires et des médicaments. Il détaille : « Nous nous sommes rendus en Ukraine en passant par la frontière polonaise, où nous avons offert le matériel aux sapeurs-pompiers ukrainiens. Puis, le lendemain, nous nous sommes rendus en Pologne pour un soutien auprès des premiers réfugiés. »
Yacine décrit un climat tendu sur place : « On voit que, ce qui se passe, c’est ce que l’on peut voir à la télévision. On voit principalement des femmes et des enfants ou des personnes âgées dans la détresse. »
Ce qui a marqué Yacine lors de cette mission, c’est la logistique : « L’élan de solidarité a été monstrueux en l’espace de quelques jours. On a pu voir des camions et des minibus affrétés remplis de denrées alimentaires, de vêtements, de produits d’hygiène et de médicaments. »
Yacine explique être parti en convoi avec des collègues sapeurs-pompiers belges.
Dernièrement, Yacine est parti en mission en Croatie pour un apport de matériel auprès des pompiers croates.
Yacine termine : « Je souhaitais faire partie d’une ONG, et ce que j’aime au GSCF, c’est la cohésion et la bonne entente entre les équipes, puis la diversité des missions. On peut passer d’une catastrophe humanitaire à une catastrophe écologique ; c’est très enrichissant ! Mon sac est prêt ! »