Réagir, c’est bien, mais nous devons surtout nous préparer et anticiper.

Deux ans. Thierry VELU se donne deux ans pour mettre en place, avec ses équipes, de nouveaux projets, dans l’objectif de sauver plus de vies lors d’une catastrophe de grande ampleur. 

Réagir vite, comme nous l’avons fait pour la Turquie, c’est très bien, mais nous devons anticiper et nous préparer.

Cette préparation, nous l’avons commencée en 2022, par la mise en place d’une réserve opérationnelle de matériel. 

Sur deux ans, que pouvons-nous faire ?

Logistique 

Dans un premier temps, nous devrons, quand nous en aurons les moyens, trouver un lieu afin de nous permettre de disposer de locaux plus adaptés pour nos départs d’urgence. Nos locaux trop dispersés ne nous permettent plus de nous développer. Parallèlement, nous devrons créer des emplois supplémentaires dans le domaine de la logistique.

Recrutement d’adhérents

Notre recrutement est à l’arrêt depuis plusieurs mois. Nous devrions le reprendre, sur de nouvelles bases.

Quand nous parlons de recrutement, nous devons associer formation, prise en charge des adhérents et orientation. C’est pour cela que notre centre de formation devra également voir le jour, afin de guider nos adhérents, mais surtout de les former. 

Soutien dans les pays 

La moitié des pays du monde ne sont pas préparés aux catastrophes. « Les phénomènes météorologiques extrêmes sont inévitables. Mais ils ne doivent pas nécessairement se transformer en catastrophes mortelles »

Lorsqu’une catastrophe grave se produit dans un pays en développement, le pays impacté ne dispose pas toujours des ressources pour répondre aux besoins de la population. L’aide d’urgence pouvant prendre des heures ou même des jours à arriver, il est indispensable que les secours sur place et la population soient prêts à réagir.  Les efforts les plus efficaces pour sauver des vies humaines sont effectivement le plus souvent entrepris par les autochtones, aussi bien pendant qu’après une catastrophe. On estime que 97 % des décès liés aux catastrophes naturelles surviennent dans les pays en développement. La perte économique subie par ces pays sous l’effet des catastrophes naturelles (en pourcentage du produit intérieur brut) dépasse en outre de beaucoup celle enregistrée dans les pays développés.

L’aide d’urgence constitue certes la première mission du GSCF, mais, grâce à l’expérience et aux connaissances que nous avons acquises sur le terrain, nous sommes bien placés pour travailler sur des programmes de préparation aux catastrophes. Nous sommes convaincus que la préparation aux catastrophes naturelles permet de sauver des vies et de réduire le risque de nouveaux désastres. Elle montre que nous sommes loin d’être impuissants face aux phénomènes naturels.

Être prêt 

Ensemble, nous y arriverons, pour réaliser, comme dernièrement, des sauvetages. 

En faisant un don, maintenant, aux pompiers humanitaires du GSCF, vous nous donnez les moyens d’agir.