Bien avant la pandémie déclarée en France avec la Covid-19, nous avions anticipé.
Dès le 25 février 2020, nous réalisions un premier point sur nos stocks de solution hydroalcoolique et de masques.
Le 26 février 2020, nous effectuions nos premières commandes de masques et de solution hydroalcoolique (SHA), ainsi que de gants, de lunettes et de combinaisons jetables, suite à notre inventaire.
Le 17 mars 2020, les demandes d’assistance auprès de notre organisation affluaient ; les besoins étaient énormes.
Ainsi, nous sommes venus en aide à des hôpitaux, des EHPAD, des pharmaciens, des médecins, des mairies, des associations, etc.
À peine deux semaines après le premier confinement, et pendant que la France manquait de masques et de solution hydroalcoolique, notre structure distribuait plus de 40 000 masques, plus de 4 500 litres de solution hydroalcoolique, plus de 500 tenues complètes de protection, plus de 400 lunettes de protection…
À notre connaissance, très peu de structures disposaient de tant de matériel et avaient anticipé un achat avant cette crise, qui reste toujours d’actualité.
Aujourd’hui, les pompiers humanitaires réfléchissent à incorporer dans leur réserve opérationnelle une réserve complémentaire concernant du matériel pour lutter contre les pandémies.
Néanmoins, nous pouvons nous interroger quant au fait de savoir si de nombreux pays, y compris en Europe, sont préparés à une prochaine pandémie ?
En effet, à ce jour, les systèmes de préparation à ce risque font, à notre connaissance, gravement défaut dans certains pays, et ceci, malgré les faiblesses qu’ont mises en lumière trois ans de pandémie de Covid-19.
Nous n’excluons pas la survenue d’autres crises comme celle-ci.
Alors, comment mieux nous préparer à une nouvelle pandémie ?
Pour les pompiers humanitaires du GSCF, il faut étudier la mise en place d’une réserve de matériel de protection des personnes. Cette étude sera réalisée dans les prochaines semaines, et devra prendre en considération le stockage et les dates de péremption.
Les pompiers humanitaires souhaitent poursuivre leur investissement afin de se préparer à tout scénario, y compris celui d’une nouvelle pandémie.