Un témoignage et une analyse de terrain par Thierry Velu.
26 décembre 2004 : se souvenir, comprendre, agir
Devoir de mémoire. Devoir d’action.
« Si malgré l’évolution de l’Humanité les erreurs du passé se reproduisent, il ne convient plus de parler de fatalité. »
— Thierry Velu
Le 26 décembre 2004, à 00 h 58 GMT, un séisme sous-marin d’une violence exceptionnelle déclenche un tsunami qui dévaste les rives de l’océan Indien. En quelques heures, des centaines de milliers de vies basculent. Des villages disparaissent. Des familles sont brisées.
Plus de vingt ans après, cette date demeure un repère : celui d’une catastrophe mondiale, mais aussi celui d’une leçon à ne jamais oublier. Se souvenir n’a de sens que si la mémoire conduit à l’action : mieux prévenir, mieux alerter, mieux secourir.
Quand la catastrophe frappe, il n’y a pas de seconde chance
Dans le secours d’urgence, le temps décide de tout. Les premières heures sont déterminantes. L’organisation, la logistique, l’expérience du terrain, la capacité à partir vite… font la différence.
Alerté dès les premières heures, le Groupe de Secours Catastrophe Français (GSCF) répond présent. Sans illusion, mais sans attendre. Parce que dans ce type de drame, attendre, c’est déjà perdre.
Ce mur de photos était mis en place en Thaïlande pour les recherches de personnes disparues, de différentes nationalités, y compris françaises, de tout âge.
Derrière chaque visage : une famille qui cherche, une attente qui ne s’éteint pas, un nom qu’on refuse d’oublier. C’est cela aussi, la réalité d’une catastrophe : la douleur du choc… et celle de l’absence.
Témoigner pour ne pas laisser les victimes mourir une seconde fois
De cette expérience est né un besoin essentiel : témoigner. Dire ce qui s’est passé. Expliquer ce qui a manqué. Transmettre ce que le terrain enseigne, sans filtre, parce que c’est là que se construisent les bonnes décisions.
C’est dans cet esprit qu’a été écrit « 26 décembre 2004 — Tsunami, le jour où la mer a tué ». Un texte de mémoire, mais aussi un texte d’alerte : pour rappeler qu’une catastrophe naturelle n’est pas forcément une fatalité sur le plan humain, si la prévention, l’alerte et la préparation existent réellement.
Des centaines d’affichettes, de photos et de noms, témoignent de l’ampleur humaine du drame, toutes nationalités confondues.
La mémoire n’est pas un symbole : c’est une responsabilité. Elle oblige. Elle commande de mieux faire, et d’être prêts.
Pourquoi soutenir le GSCF ? Parce que l’action se prépare avant la catastrophe
Se souvenir du tsunami de 2004, c’est aussi regarder le présent en face : les catastrophes majeures ne disparaîtront pas. Elles se répèteront. Parfois loin. Parfois tout près. Et à chaque fois, la même question revient : qui peut agir vite ?
Le GSCF intervient là où tout s’effondre — séismes, inondations, tempêtes, crises humanitaires — avec une exigence : arriver vite, agir juste, s’adapter au réel.
Mais être prêt a un coût : former, équiper, entretenir, stocker, transporter, déployer. Ce sont des réalités concrètes. Sans moyens, aucune intervention n’est possible. Sans soutien, la capacité de réponse s’affaiblit.
- Soutenir, c’est permettre au GSCF d’être prêt avant l’alerte.
- Soutenir, c’est financer du matériel opérationnel.
- Soutenir, c’est renforcer la rapidité d’intervention.
- Soutenir, c’est transformer le devoir de mémoire en vies sauvées demain.
Faire vivre une mémoire utile : agir, maintenant
Plus de vingt ans après le tsunami du 26 décembre 2004, notre devoir reste intact : ne pas oublier, mais surtout ne pas rester immobiles. Votre soutien est un message clair : la solidarité doit être prête avant le chaos.
Chaque soutien compte. Merci de faire partie de celles et ceux qui refusent l’oubli — et choisissent l’action.








